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mardi 1 mars 2016

Le Loup-garou de Brec'h Chapitre 9 (dernier chapitre)

Chapitre 9
La louve brune qui vient de m'apostropher s'éloigne en roulant des hanches exagérément, me laissant à terre écrasée par Yona et roulant des yeux.
-Ne fais pas attention à elle, me souffle Yona en m'aidant à me relever, c'est une idiote qui n'arrête pas de tomber amoureuse de n'importe qui n'importe quand. Et qui fait tout pour que ses sentiments soient réciproques. Mais ne t'inquiète pas, continue-t-elle avec bienveillance, Gus ne s'intéresse pas du tout à elle.
-Fa va Noémie?
Je lève les yeux et je tombe nez à nez avec Gus. Je rougis.
-Heu... Oui, ça va, ça va..., je balbutie, toute chose. Lilie se dirige alors vers la brune, et avec rage, lui met une claque magistrale. La soirée tourne alors en bagarre générale, et j'ai à peine le temps de me cacher derrière un arbre avant que tout soit saccagé. Je me met alors à crier de toutes mes forces.
 
 
********************
 
 
 
-Noémie! Noémie, ça va?
-RMMMMMHHHH!!
-C'est pas une réponse!
J'ouvre les yeux.
-Lilie? je demande, pâteuse.
-Qui veux-tu que ce soit d'autre? me demande mon amie en me lançant un regard exaspéré.
-Je ne sais pas..., je lui répond. Gus? Ou peut-être Yona? Ou même la brune à laquelle tu as mis une claque.
Les yeux de Lilie s'agrandissent.
-Qui? demande-t-elle.
C'est à mon tour d'agrandir les yeux.
-Ne me dis pas que tu ne te souviens pas! je m'exclame. Les loups-garous, la forêt...
-Tu délire ma pauvre vieille, me répond la jeune fille. Tu as juste crié dans ton sommeil et je t'ai réveillée.
Ce n'était donc qu'un rêve. Mon amie se recouche après avoir vérifié que je n'avais pas de fièvre, mais moi, je reste éveillée.
Plusieurs heures passent.
Je regarde le réveil. Minuit. Lilie dort profondément maintenant. L'envie de sortir me prend. J'attrappe donc la longue corde que nous avons récupéré avec mon amie pour sortir quand nous voulons. On a moins l'impression d'être enfermées. Je descends doucement, j'attrape mon vélo et m'engage sur la route. Je roule depuis dix minutes lorsque...
 
Un énorme loup noir me fonçe dessus. Je hurle et roule sur le côté de la route puis me recroqueville sur moi-même. Je gémis, quand soudain une énorme langue me lèche. Je tourne la tête. Le loup me regarde avec avidité.
"Ça y est, je me dis, il va me manger."
Mais pas du tout. Il ne me mange pas. Au lieu de ça, il articule avec difficulté:
-Tu veux du focolat?
Oh non. Le cauchemar recommence...
 
 
FIN!!!!!!!!